Qu’est devenu César ?
Quelques années se sont écoulés depuis le premier volet du préquel, la Planète des Singes: les origines, la grippe simienne a décimé la population humaine et les humains ont quasiment tous disparus de la surface la Terre. Pour les survivants les seuls responsables de la fin de la civilisation ne sont que les Singes.
Le pitch:
Une nation de plus en plus nombreuse de singes évolués, dirigée par César, est menacée par un groupe d’humains qui a survécu au virus dévastateur qui s’est répandu dix ans plus tôt. Ils parviennent à une trêve fragile, mais de courte durée : les deux camps sont sur le point de se livrer une guerre qui décidera de l’espèce dominante sur Terre.
A la fin du du premier volet, on l’avait laisser en fuite vers la forêt avec la horde de singes qui’l venait de libérer. Et bien César est devenu le chef de cette horde qui depuis sont devenu tous très évolués. Ils apprennent à parler, à réfléchir comme des humains, ont établis des règles et se projettent dans le futur.
On est toujours très loin de l’ancienne Planètes des Singes mais ce deuxième prequel, va essayer de nous expliquer cette future domination des Singes. Le début de cette dernière est lancé dans cet opus et malgré ce que l’on pourrait croire, c’est une guerre interne aux sages qui va la provoquer. Et c’est içi, que la motion capture et Andy Serkis prennent tout leur sens, si vous aviez trouver le premier incroyable, attendez vous à un vrai gap aux niveaux des émotions animales, les visages, les regards sont saisissants de réalité. Tout à été fait pour les humaniser, au point de doter César d’une famille, avec ses soucis, ses relations, comme celle qu’il entretient avec son fils « Yeux bleus » qui ne l’écoute pas ou encore d’assister à une naissance au sein du couple, et ça marche plutôt bien.
En tant que Chef, César à établi des règles, qui ont du mal à être accepté par une partie de singe et surtout de Koba. Une guerre de pouvoir tourne autour de ces deux personnages avant même l’affrontement avec l’être humain. « Singe ensemble plus fort, Singe ne tue pas Singe » le leimotiv du film et qui malheureusement aura du mal à s’appliquer au fur et à mesure du film,et surtout à l’arrivé des humains.
Humains qui vivent en colonie dans un semblant de civilisation et qui seront confrontés également à une lutte de pouvoir dés que les singes feront part de leur présence et de leur souhait de vivre loin d’eux. Dreyfus et Malcom sont un peu l’alter ego de César et Koba , une vison pacifique contre une vision offensive, même si chacun cherchent à une chose : la survie de leur communauté.
Pour résumer malgré une première heure poussive qui peine à installer l’intrigue, le film reste une très bonne suite. Démarré le film en se mettant dans la peau des Singes était risqué mais passé cette heure, l’action démarre et à la fin, on n’a qu’une envie….Voir la suite et généralement c’est le cas des bon films.
Bonus :
J’ai eu la chance d’assister à l’avant premiére organisé par MK2 et la Fox, j’étais assez troublé quand j’ai eu l’adresse, en plein milieu de la Courneuve. Il faut dire que je suis plus habitué à aller dans des salles parisiennes pour les projections mais là …dans le 93, qui plus est à la Courneuve, ça m’intriguai. Après avoir refusé, la navette mis a notre disposition depuis Opéra, j’y suis allé par mes propres moyens, et il y a pas dire, ça défonce..
Reprenant l’ambiance fin du monde du film, nous étions conviés dans un camp de survivants situé en plein dans une usine désaffecté de la Courneuve, pas mieux pour se mettre dans l’ambiance du film. Des tags, des pancartes nous interdisant de nous approcher des singes et faire attention au virus, des voitures qui brûlent, des feux de camp, des campements de fortune, tout y était….La chaleur aidant à nous plonger encore plus dans le délire.
Délire de joueur mais j’avais vraiment l’impression que Joël et Elie allaient débarquer ( Oui j’aime trop TLOU). Pour mâter le film, car on est venu pour ça, quand même ( #ManuelVallsVoice), MK2 et la Fox avait prévu une salle de cinéma composé de vieux canapé, de fauteuils relaxant, clic-clac que l’ont dirait débarquer de Emmaüs….C’te dinguerie.