Neuf ans, c’est la durée qui nous sépare du premier Sin City, qui sans l’avoir revu me laisse un très bon souvenir. Donc c’est avec joie que je me suis pointé lors de l’avant première à L’UGC Châtelet. Petite particularité, on aura la chance d’assister à une master class de Franck Miller et de Robert Rodriguez après la projection, plutôt cool non !!!
Dans une ville où la justice est impuissante, les plus désespérés réclament vengeance, et les criminels les plus impitoyables sont poursuivis par des milices. Marv se demande comment il a fait pour échouer au milieu d’un tas de cadavres. Johnny, jeune joueur sûr de lui, débarque à Sin City et ose affronter la plus redoutable crapule de la ville, le sénateur Roark. Dwight McCarthy vit son ultime face-à-face avec Ava Lord, la femme de ses rêves, mais aussi de ses cauchemars. De son côté, Nancy Callahan est dévastée par le suicide de John Hartigan qui, par son geste, a cherché à la protéger. Enragée et brisée par le chagrin, elle n’aspire plus qu’à assouvir sa soif de vengeance. Elle pourra compter sur Marv…Tous vont se retrouver au célèbre Kadie’s Club Pecos de Sin City…
Bon premier constat c’est confus, on a droit à trois intrigues qui présentaient indépendamment, se croisent et recroisent pendant toute la durée du film. Une principale intrigue qui retiendra notre attention grâce à la belle Eva Green, et deux autres avec Joseph Gordon Lewitt et Jessica Alba. Choisir ce format et le fait de passer d’une histoire à l’autre plombe clairement l’ambiance. Même si la principale intrigue, est intéressante, il faut dire que l’ont s’ennuient un chouia. L’aspect technique qui avait clairement décoller la rétine des spectateurs lors du premier volet est ici morne et sans se mentir pas maitrisé ou peut-être dépassé.
L’ambiance noir et blanc du film, sa marque de fabrique, est ici balayé par les soucis techniques comme par exemple, le déplacement des acteurs où l’on devine la limitation du fond vert. Attention, ça reste beau mais pas la claque du premier, j’en attendais plus en 2014. Malgré l’envie et l’attente de voir ce second volet, j’ai pas du tout accrocher dans cette suite malgré la pléiade d’acteurs, et surtout cette ambiance particulière qui le démarque des autres films.
La master class était cependant plutôt réussi, Rodriguez et Miller sont revenus sur la conception du film et fait intéressant, ont insister sur le fait que chaque acteur a jouer son texte seul, tout a été fait au montage. Même si il faut l’avouer la prestation est louable, je pense que cela se ressent sur l’écran. Par contre je ne connaissais pas Miller et n’avais jamais lu une de ces BD mais je dois avouer que voir ce bonhomme affaiblie qui parle de la manière dont il se joue de Hollywood pour mener à bien ses projets m’a assez bluffé. Une leçon pour les gars qui croient en leur projet.
Merci à Paramount films et Way to blue pour l’invitation ….