Le Brésil… Son soleil, ses plages, sa coupe du monde… et ses favelas construites de bric et de broc au pied des décharges publiques. C’est là le décor de Favelas, le nouveau film de Stephen Daldry (Billy Eliott, The Reader). Attention, violence inside, mais pas que.
Rafael et Gardo sont deux de ces enfants des favelas. Ils vivent de la récupération de bouteilles plastiques dans la décharge, jusqu’au jour où Rafael trouve un portefeuille bien garni. L’objet intéresse aussi énormément la police corrompue de Rio. Les gamins sont alors emportés dans une spirale politico financière qui les dépasse.
Voilà pour le pitch. Niveau casting, les rôles des personnages principaux (les enfants, le flic, le politicien) sont tenus par des « inconnus » brésiliens, alors que 2 rôles secondaires le sont par des acteurs américains connus: celui du père officiant dans la favela par Martin Sheen, celui de son assistante par Rooney Mara.
Autant le dire tout de suite, le film est sale et violent, tout comme l’environnement de vie des enfants que le spectateur suit tout le long du film. Malgré tout, ils sont la lueur d’espoir, la génération qui sortira peut être la tête haute de tout ça.
Niveau quali, on se laisse emporter par l’histoire, par la justesse des enfants, par les images. Le flic pourri est peut être en dessous, mais pour le reste, c’est tudo bom.
Peu de marketing sur ce film, mais à voir pour vivre un bon polar sous le soleil écrasant du Brésil, dès le 12 novembre sur les écrans.