Et si, après Spyro ou encore Rachet & Clank, le studio Insomniac Games tenait une nouvelle franchise qui deviendrait culte avec ce Sunset Overdrive ? Réponse ici ? Non, juste l’avis d’un gameur qui a grandit avec le petit dragon violet à la crête jaune.
Sunset Overdrive, qu’est ce que c’est ? Tout simplement le dernier jeu de Insomniac Games, un an après le dernier Rachet & Clank, et surtout leur premier jeu sur next-gen, et une apparition inédite du studio sur les consoles Microsoft. On incarne un, ou une, employé de Fizzco Corps, au service nettoyage dans la ville de Sunset City. Fizzco Corps est une entreprise produisant des energy drink, genre RedBull, Monsters, et ce soir là, elle organise une grosse soirée pour promouvoir son nouveau produit, l’Overcharged Delirium XT. Mais très vite, on se rend compte que cette boisson n’est pas très saine pour ses consommateurs qui se transforment petit à petit en mutants à pustules et dents pointues, nommé les Overdosés.
Un peu plus tard, nous rencontrons Walter, un John Lock moderne, spécialiste des entrées fracassantes. Nous voilà embarqué dans l’enfer de Sunset City, autour de mutants drogué à base d’energy drink, de survivants pas très net, et d’autres protagonistes. Le gros point fort du jeu est sans aucun doute son univers. Tout d’abord, la customisation. Vous avez toujours rêvé de faire une femme à barbe ? un déménageur en jupe ? Avec Sunset Overdrive c’est possible ! En passant du sexe de votre personnage, à ses attributs physiques et son apparences vestimentaires, votre survivant à toutes les chances d’être unique !
Au delà de la personnalisation, le jeu est truffé de référence qui vous feront penser à des séries comme Breaking Bad, ou des personnalités comme Grand Corps Malade. Bien que certaines fois lourdes, quasiment jamais sérieuse, les répliques de Sunset Overdrive pourrait vous arracher beaucoup de sourire voir de fou rire (comme la scène du barde et des geeks façon Donjons et Dragons). Allant plus loin encore que de simples répliques geek, d’autres références sont parsemés dans Sunset City au travers de panneaux et d’affiches.
Visuellement, le jeu se voulant cartoonesque jusqu’au bout, c’est tout aussi réussi même si on peut noté quelques défaut de texture, par ci par là quand on cherche bien mais rien de méchant. Au niveau sonore, du très très très lourd ! La musique colle parfaitement à tout ce que le jeu veux nous faire ressentir : du fun, du mouvement, de la baston. Et quoi de mieux pour ça ? Du bon gros Rock ! A noté aussi le doublage français bien réussi, alors que la VO est doublé par Yuri Lowenthal, le doubleur de Sasuke Uchiwa dans les jeux Naruto.
Pour le gameplay, je situerai le jeu entre un bon vieux Jet Set Radio-Dead Rising like. Alors que dans Jet Set Radio, un jeu mythique de la première Xbox réedité sur la 360, les personnage se baladaient en roller, nous nous balladant en ridant sur différents support comme des cables, barrières, escaliers, et nous nous propulsant en hauteur avec des voitures ou ventilateurs,. Un moyen bien fun mais surtout vital pour survivre face au différentes sortes de mutants, surtout quand ils sont en nombre. La ressemblance à Dead Rising est présente par raaport au nombre d’ennemi à l’écran. Nous pouvons passer à une trentaine d’overdosé en non-stop pendant 2-3 minutes, et finalement se baladé en pleine ville en ne voyant personne. Tout comme dans Dead Rising, il faut aimé appuyé sur les gachettes et boutons, vu que notre vie est vraiment minimale.
Les missions sont nombreuses mais un peu trop répétitives, surtout basé sur de la récupération d’objet de Fizzco Corps, de la défense type Tower-Defense et du massacre de mutant à base d’armes plus loufoques les unes que les autres. Malgré cette répétitivité, le jeu est pourvue d’une durée de vie plutôt longue (à l’heure actuelle, je sens que la fin est proche, au bout de 13h) bien que le fil rouge du jeu, comprendre le pourquoi et comment la ville en est arrivé là, n’est pas ultra passionnante mais bien pensée. A noté la possibilité de faire des missions en coopération.
En conclusion, ce Sunset Overdrive, dernière exclusivité en date de la Xbone One, est un bon jeu, presque très bon. Fort de son univers totalement fou et remplit de référence connu de tous, il plaira au joueur féru de défonçage de crâne à défaut de suivre une histoire palpitante. La touche d’Insomniac Games a du mal à se faire ressentir, malgré tout.