Une merveilleuse histoire du temps… Le film sentimental pour les geeks. Disons-le nous franchement, les demoiselles pour la plupart n’auront aucune envie d’aller voir le biopic sur Stephen Hawking. Les messieurs aussi mais c’est plus un film pour les geeks que pour le reste des gens.
Bien sûr certains d’entre vous vont se dire qu’après le succès des biopics sur Zuckerberg et Jobs on peut s’attendre à ce que celui sur Stephen Hawking soit un succès, et que ce soit outre-Manche et outre-Atlantique, ça a été le cas. Mais en France, le film a su rester plutôt confidentiel. On pourrait expliquer ça par deux choses, la première est que le film a eu la concurrence de plusieurs « gros films » parmi lesquels la Famille Bélier, Taken 3 et même 50 Nuances de Grey. La seconde chose qui pourrait expliquer le quasi « anonymat » du film, c’est que Stephen Hawking n’est pas une vedette à la Jobs ou à la Zuckerberg. Il n’est pas « Bankable » à la différence d’eux il n’a pas mis son génie au service de la consommation mais au service de l’humanité. Il est plutôt connu d’un public de « geek » et de « nerd » qui se fascine du Cosmos et de l’Espace, de Scenic, de Mégane, de Laguna, … (elle est nulle mais je l’assume TOTALEMENT).
Comme je le disais un peu plus haut, c’est un film sentimental pour les geeks. Tout au long du film, on nous peint le portrait d’une vie conjugale plutôt compliquée et délicate entre Stephen Hawking et sa femme Jane. Compliquée car au moment de leur rencontre, Stephen n’est qu’un jeune doctorant plein d’énergie et en pleine forme. Quelques temps après l’officialisation de leur couple, Stephen Hawking apprend assez douloureusement qu’il est atteint de Sclérose latérale amyotrophique, plus connu de nos jours sous le nom de Maladie de Charcot ou maladie de Lou Gehrig. C’est pour cette raison que vous vous êtes balancés des sceaux d’eau sur la tête cet été (l’Ice Bucket Challenge). Cette maladie, horrible, va progressivement retirer la capacité de bouger, de communiquer, et enfin de respirer à ses victimes.
Un médecin va donc faire le diagnostic à Stephen Hawking : « Il vous reste deux ans à vivre, il n’y a rien que je puisse faire pour vous, désolé ». Résigné, le jeune Stephen, pas encore docteur, se coupe petit à petit du monde et des relations sociales avec ses amis, avec Jane qu’il aime pourtant éperdument, en attendant l’heure de sa mort. (Sortez les violons) Sauf que Jane, elle n’attend la mort de Stephen et veut se battre à ses côtés. Elle va faire changer le scientifique en le convaincant de se battre contre ce qu’il semble être une fatalité. Petit à petit, le couple que forment Stephen et Jane va se transformer en famille avec un premier enfant, un second, et un troisième qui rendra heureux toute la famille. En repoussant continuellement le diagnostic du médecin sur l’heure de sa mort.
Je vous le disais, c’est un film « sentimental » pour les « geeks », j’ai volontairement placé sentimental en premier car c’est ce qui prime pour le film, l’aspect scientifique est ici secondaire mais n’est néanmoins pas négligé puisqu’on parle des différentes théories avancées dans la carrière d’Hawking. N’ayez craintes, elles ont été vulgarisées pour qu’elles vous soient accessibles.
Je dois vous avouer que je n’ai pas vu la VF du film mais une VOST que me proposait mon cinéma. Je ne peux donc vous parler du doublage, en revanche je peux saluer le jeu d’acteur des différents personnages du film et surtout des interprètes de Stephen (Eddie Redmayne) qui a remporté l’Oscar du meilleur acteur pour son rôle et de Jane (Felicity Jones). Cette dernière a su, avec talent jouer le rôle tour à tour de la femme aimante et de la mère dépassée.