Dans un monde divisé par la guerre causée par deux nations qui se disputent le contrôle de ce dernier, Tales of Zestiria nous entraîne dans le périple de Sorey, un jeune homme d’une grande bonté qui est à la recherche de réponses concernant une ancienne civilisation disparue et les séraphins, ces entités supérieures que mentionnent les légendes. Avec ses coéquipiers, Sorey s’en va alors vers ce voyage, qui s’inscrit dans la continuité des autres titres de la série Tales of, qui a pour but de sauver le monde.Opus qui signe l’entrée de cette mythique série Tales of de Namco sur PS4, inutile de dire que je l’attendais un max ! Dès le départ, on voit que l’éditeur a voulu faire les choses bien pour cette nouvelle génération. Les fans pourront retrouver le ton et le charme des autres Tales of mais hélas, encore une fois, l’œuvre ne se distingue pas de manière significative de ses prédécesseurs (menaces pour le monde, groupe de jeunes se réunissent pour entamer un périple et sauver le monde) et les non-initiés le verront simplement comme un basique JRPG qui reprend les styles des animés-mangas.Au niveau du gameplay et du mode de combat, j’ai été surpris, dans le bon sens du terme, de la dynamique d’enclenchement des combats, des transitions moins prononcés entre la simple marche et le combat qui s’enclenche contre des ennemis nous donnant l’impression que le monde entier que l’on parcours est en réalité une immense scène de combat. Concernant les affrontements il ne faut pas se leurrer, ça reste du Tales Of avec les mécaniques basiques des Tales Of avec des ennemis pas toujours très durs à vaincre (je parle bien évidemment des créatures lambda et non des boss) et un style de combat assez similaire (des artes, des attributs propre à chaque membre de la team etc…).En revanche, on peut porter au crédit de Namco d’avoir apporté un peu de nouveauté quant aux attaques à l’unisson. Maintenant on n’attaque pas forcément à deux mais on va plutôt « absorber » les caractéristiques et les aptitudes d’un de nos partenaires pendant une durée limitée. Durant ce laps de temps, Sorey peut doubler ses capacités et utiliser plusieurs attaques de plusieurs éléments, selon les attributs qu’il a récoltés de son partenaire. Ce mode de fusion est le Kamui. On peut noter également que les combats, dans leur animation mais également dans celle des personnages, sont, à mes yeux, beaucoup plus dynamiques et agressifs au visuel que les précédents opus, très bon point !Le fil conducteur de l’histoire est structurée comme un animé, c’est-à-dire que l’histoire est racontée avec une approche épisodique. C’est ce qui fait qu’on entre réellement dans le récit de Zestiria, en l’assimilant peu à peu. Quant aux cinématiques, que dire ? Elles sont magnifiques de même que le jeu dans sa globalité ! On peut s’arrêter là. Namco a fait encore une fois un excellent travail.Conclusion : Un début assez basique, lent qui va crescendo plus l’histoire avance. Une fois le rythme de croisière du jeu atteint, il est franchement difficile d’éteindre sa console. Si vous êtes adeptes de la série Tales Of, Zestiria est clairement fait pour vous. Dans la forme, un univers différent et franchement grand et beau. Dans le fond, Aucun dépaysement, un kiff similaire aux autres opus. Quoiqu’il en soit, Zestiria reste un très bon jeu qui entre à merveille dans la légende de la franchise Tales Of.
Avis: Tales of Zestiria
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