Franz Kafka, vous connaissez ? C’est un écrivain du XIXème siècle qui nous a pondu des chefs d’œuvres d’horreur au point même que son nom en soit devenu un adjectif (kafkaïen) caractérisant l’horreur et le cauchemar. Une de ses œuvres majeures, « La Métamorphose », nous narrait l’histoire d’un homme qui du jour au lendemain se transformait en insecte. Le roman tournait donc autour d’une animalisation. Aujourd’hui on va vous parler d’un film qui reprend cette histoire mais à l’adaptant à la sauce « Mickey Mouse & compagnie », normal puisqu’il s’agit de Zootopie, le dernier Disney.Et comme tout Disney qui se respecte, les personnages principaux vont être des animaux, qui vont adopter le comportement d’êtres humains. Cela semble donc être l’opposé total du roman précédemment cité mais c’est exactement ça puisque Zootopie va transformer ses animaux-humains en créatures sauvages… Ça, c’est ce qui se passe lorsqu’on se prend la tête comme moi et que l’on tente d’intellectualiser un Disney.C’était pour la petite histoire, mais il ne faut pas oublier que nous sommes chez Disney et ça sert à rien de se prendre la tête. Comme beaucoup, j’ai vu la bande annonce avec le paresseux qui m’a fait taper une bonne barre. Comme lorsque vous vous rendez au sein d’une administration et l’agent administratif en face de vous met une éternité pour simplement vous mettre un coup de tampon sur un document.Cette bande annonce est un parfait moyen de vous résumer le pitch : nous sommes dans un monde utopiste où les hommes n’ont jamais vu le jour, et où les animaux ont évolué en société, nous suivons notre petite héroïne qui répond au nom de Judy Hopps, une dynamique lapine qui rêve de devenir policière, celle-ci arrive à son but et officie dans la ville de zootopie ou elle mènera sa 1er enquête. La disparation d’une personne pendant que d’autres personnes vont mystérieusement retourner « à l’état sauvage » Du haut de ma place de cinéma, j’ai pu voir dans les yeux (des spectateurs) qui, comme les miens, brillent tels ceux des enfants ouvrant leurs cadeaux à Noël. Même si je caresse la trentaine, je suis un très grand fan des films Disney, je n’ai en revanche par peur de dire quand je n’aime pas. Et là, vous l’aurez deviné, j’ai adoré ce film, je n’ai pas vu le temps passé, ce film est bourré d’humour, d’autodérision, de critique sur la société, de bon sentiment, et de ce je ne sais quoi de folie qui me font regarder mes Disney favoris en boucle.Un mot sur l’humour, y’en a pour tous les goûts, vous avez le droit à de la blague facile pour le jeune public comme le coup où des loups qui se mettent à hurler à la lune à l’appel de leurs congénères, de la caricature et surtout de la parodie, notamment avec un mafieux aux allures de Parrain version Coppola, je crois que c’est une des scènes qui m’aura le plus marqué. Il y a aussi beaucoup d’autodérision de la part de Disney qui reviendra sur le succès de la bande originale de la Reine des Neiges qui nous aura tous plus marqué que le film en lui-même. Ce qui m’aura le plus marquer dans le film, ce sont les critiques contemporaines, ce film parle beaucoup de discrimination, de préjugé, de caste sociale, … Je vous jure ce film vous fait réfléchir sur beaucoup de chose, personnellement, il m’a fait réfléchir sur mon rôle dans la société, comment je gère mes relations notamment avec mes collègues, mes amies et ma famille, vous voyez ce que j’aime dans un bon Disney c’est que quand vous le regardez avec des yeux d’enfant c’est le vous adulte qui grandit.Film génial, c’est vrai, mais ça vaut pas un Roi Lion non plus ^^, il n’est pas exempt de défaut et son plus grand, selon moi, c’est son intrigue où la fin se devine presque 20 minutes à l’avance, on sent évidement venir un Zootopie 2. En tout cas, ce film est vraiment tout public et tout le monde en sortant des salles obscures du cinéma aura passé un bon moment.
Avis rédigé en version schizo par Mentor et Casa…