Après Crimes & Punishment, Frogwares revient avec le 8ème opus de la série de jeux Sherlock Holmes : The Devil’s Daughter. La dernière fois que j’avais joué à un jeu Sherlock Holmes, c’était à Sherlock Holmes : La Boucle d’Argent, le deuxième jeu de la licence, alors autant dire que ça remonte ! Mais je me souviens que j’avais beaucoup aimé ce jeu d’enquête en Point & Click.Entre temps la série a bien évolué ! The Devil’s Daughter est un jeu d’aventure mêlant enquête et action avec d’excellentes idées de gameplay ! Il y’a beaucoup d’idées que j’ai adoré, comme le fait de pouvoir dresser un portrait des suspects pendant les interrogatoires en choisissant nos propre déductions. La résolution des enquêtes se fait en décidant du sens qu’on donne aux indices qu’on a trouvé et on nous laisse faire un choix moral, devant choisir de faire arrêter le suspect ou si le simple fait de connaitre la vérité nous suffit. Ces différents choix influent sur l’histoire et permettront d’atteindre une des différentes fins du jeu.Au niveau de l’histoire, on résoudra plusieurs enquêtes, apparemment indépendantes les unes des autres mais liées par un fil rouge qui conclura l’histoire. J’ai pu jouer à la première enquête qui m’a clairement convaincu et donné envie de jouer à la version complète du jeu. Elle représente suffisamment de challenge dans la réflexion qu’elle demande pour être résolue, varie par moment en nous demandant de jouer d’autres personnages pour suivre un suspect ou une piste et les mini-jeux qui sont proposés ça et là sont divertissants. Les différentes phases de l’enquête et de l’approche des suspects est intéressantes. Chercher des indices, écouter les conversations avoisinantes afin d’acquérir des informations, on s’immerge vraiment dans la peau du grand détective. J’ai passé presque trois bonnes heures sur cette enquête et le jeu promet d’avoir une durée de vie d’au moins une trentaine d’heures.Pour ce volet, Sherlock est plus jeune et charismatique que dans les précédents, sûrement lié à la volonté de coller avec l’image de jeune beau gosse que lui a accordé la série britannique Sherlock. D’ailleurs la version française du jeu voit ses personnages principaux doublés par les doubleurs de la série ! Le doublage français est très réussi et je le préfère à celui anglais. Le jeu se permet plus d’humour que ses prédécesseurs et nous présente un Sherlock beaucoup plus cynique, ce qui m’a particulièrement fait plaisir. L’humour n’enlève rien à l’atmosphère du jeu et lui donne même un côté plus réaliste.Le jeu a su aussi s’affranchir du plus grand défaut de son prédécesseur : l’assistanat trop présent et prononcé. Si je ne m’abuse, les notifications d’aide indiquant quand utiliser le « sixième sens » permettant de repérer des indices qui ne sont pas à la portée de l’oeil de tout le monde ou nous informant que nous avons accès à de nouvelles pistes dans notre déduction afin de résoudre l’enquête peuvent être désactivées.
Frogwares et Bigben ont su me convaincre avec ce que j’ai pu voir du jeu et j’ai hâte d’en découvrir la suite lors de sa sortie le 10 juin sur PC et consoles !