A l’heure ou les jeux de sport ne se résument qu’à Fifa 16 ou UFC 2, d’autres jeux restent en développement et voit le jour petit à petit. C’est le cas de MXGP 2, un jeu de motocross annoncé comme le successeur de MXGP premier du nom. L’occasion pour nous de le tester et de vous livrer nos impressions dessus. Incarner un pilote, chevaucher sa bécane pour arpenter les différents circuits qu’il est possible de découvrir, voici ce qu’il était possible de faire dans le premier MXGP et qui a été amélioré dans ce second opus. A commencer par le gameplay, attention aux néophytes qui pourraient croire qu’il ne s’agit que d’appuyer sur le champignon pour être le premier arrivé, il n’en est rien. Le poids du pilote, l’embrayage, la puissance de l’accélération, l’usage des freins, et les subtilités de l’environnement, chacun de ces paramètres est à prendre en compte au moment de démarrer la course et rendent le jeu plus immersif. Cependant, certaines de ces options semblent avoir été mal jaugées à commencer par l’accélération qui est immédiate après un freinage. Il en est de même pour la physique du jeu, une fois dans les airs, la moto se retrouve plus légère qu’elle ne paraît et il est possible de se replacer dans un bon angle tout en planant. De quoi apporter un coté arcade plaisant mais qui offre pas mal de facilités lors des courses. De quoi rendre le jeu trop facile ? Oui clairement, il devient accessible à un plus large public et perd un peu de son challenge.En ce qui concerne les modes de jeu, si celui en ligne a été zappé par les développeurs, ce n’est pas le cas des différentes options présentes en solo. A commencer par le traditionnel mode Carrière que l’on retrouve dans la quasi totalité des jeux de sport. Ce dernier offre la possibilité de créer son pilote avec peu de caractéristiques, se limitant principalement au nom, au prénom et à la nationalité, les options intéressantes se trouvant dans la possibilité de recruter son staff et celle de choisir sa team. On notera le manque de profondeur de ce mode puisqu’il ne repose principalement que sur une succession de grand prix à remporter. Un manque de profondeur que l’on retrouve dans l’option « Relations Publiques » qui ne sert qu’à consulter sa boîte mail… Heureusement pour le jeu, les graphismes relèvent le niveau du gameplay, des graphismes qui se manifestent principalement par la possibilité de modifier sa moto. Du guidon jusqu’aux performances de votre bécane, tout est modifiable, cependant c’est cette même option qui révèle le plus les limites de ce jeu. Une fois toutes les améliorations obtenues, la moto devient surpuissante et atteint son paroxysme en terme de cheat, de quoi retirer encore un peu plus de challenge à ce jeu.Toujours dans les côtés négatifs, il s’agit de l’intelligence artificielle. Plus violente que Broly, et avec une frénésie à toute épreuve, vous mangerez une série de contacts physiques qui auront de quoi vous rendre fou. Si vous écumez les terrains avec votre moto, vous pouvez être sûr que votre pilote mangera autant de boue en chutant que votre bécane. Quelques points positifs à mettre au crédit de Milestone, la présence de 18 grands prix en plus de 4 courses en stadium, réparties en 2 Football Arena et 2 Diamond Stadium, avec en prime un mode Monster Energy FIM MXON (autrement appelé le Motocross des Nations). A cela, on peut ajouter que MXGP 2 possède l’intégralité des licences, de quoi offrir un contenu fidèle à ce que l’on peut retrouver dans les championnats officiels.
Au final, malgré les soucis avec l’intelligence artificielle, le manque d’approfondissement de chacun des modes de jeu, ainsi que la facilité déconcertante que propose le jeu, MXGP reste un bon jeu pour faire passer le temps. Si Milestone parvient à corriger chacune des imperfections citées ci-dessus, nul doute que MXGP devrait devenir la référence des jeux de motocross.