- Auteurs : Kajikawa Takurô & Nishimura Mitsuru
- Genre : Gastronomique, Historique
- Editeur : Komikku
Synopsis: Ken est un cuisinier qui se retrouve soudainement propulsé en plein milieu de l’ère Sengoku du Japon. Sa connaissance culinaire va lui permettre de côtoyer les grands chefs de l’époque qui ont participé à faire du Japon ce qu’il est actuellement. Entre batailles importantes et décisions historiques, Ken va être témoin et acteur de chacun de ces moments.
Déjà le douzième tome des aventures du Chef de Nobunaga et comme à son habitude, c’est au rythme de batailles que le récit continue d’avancer. Loin des affrontement terre-à-terre, Ken va mettre les pieds dans le plat et atterrir au beau milieu de plusieurs guerres psychologiques. La première, et non des moindres, consistera à négocier avec les religieux pour obtenir un accord et la libération de l’espionne de Nobunaga. Lors de ces discussions, Ken va réussir à obtenir la liberté de son alliée mais cela lui coûtera un prix fort. L’interdiction totale de cuisiner des recettes venant de l’occident, cela va restreindre considérablement ces choix puisqu’il ne pourra plus utiliser des spécialités européennes comme celle de la France, l’Espagne, l’Allemagne, l’Italie et j’en passe.
Pour y remédier, Ken décide d’appliquer de nouveaux plats considérés comme « Barbares » par les habitants de cette époque. On assiste donc à une démonstrations de repas typiquement africains et c’est donc logiquement que Ken part à la recherche d’épices, au prix d’une nouvelle bataille culinaire. A son retour, il apprend l’arrivée d’un moine aux propriétés particulières. Lui aussi cuisine de la même manière que Ken, et lors d’une discussion, il avoue venir de la même époque que lui. Cependant, loin d’être aussi calme que notre protagoniste, ce nouveau personnage semble avoir les nerfs à fleurs de peau et n’accepte pas le nouveau destin auquel il a été assigné. Possédant aussi le savoir et les connaissances de l’époque dans laquelle il se trouve, il compte bien remédier à sa condition sociale en ayant recourt à des moyens douteux, quitte à prendre le risque de changer le cours de l’histoire. Le Chef de Nobunaga prend un tournant décisif dans sa narration et pourrait bien se révéler plus tendu dans les tomes à venir.