- Auteurs : Arata Miyatsuki/Yuya Kanzaki
- Genre : Seinen/ Thriller
- Editeur : Delcourt/Tonkam
Synopsis: Un homme Tadashi Usobuki, est repéré à plusieurs reprises sur le lieu de crimes étranges. Toutefois, personne n’arrive à prouver sa culpabilité. Tout le monde l’appelle depuis « l’homme aux crimes parfaits ». Haine…Jalousie…Désir… et amour. Usobuki est capable de répondre à toutes les demandes de meurtre de ses clients. Et méfiez vous, il ne rôde jamais très loin de vous…
Point appréciable du manga : pas de mise en matière. On rentre tout de suite dans le dark. En public, une première victime succombe. Un homme aux pupilles rouges, exécute à la demande des humains emprisonnés par leur passion, des assassinats.
Les dessins sont pesants et donnent la chair de poule. Les expressions faciales d’Usobuki ainsi que son regard glaçant sont mises en avant rendant l’atmosphère malsaine à souhait. Cet environnement glauque éclaire aussi les manifestations des sentiments des humains : peur, joie, repentance.
Au premier abord, l’intrigue est facile mais le scénariste à su apporter une touche originale. Usobuki ne se salissant jamais les mains, utilise les faiblesses humaines par la persuasion. Grace à des illusions ou biais cognitif, perturbant nos perceptions et la psychologie des personnages, il parvient à commettre des crimes parfaits. Aucun soupçon ne se porte sur lui. Toutefois, un officier de police le traque et tente de le prendre la main dans le sac. Pour l’instant c’est peine perdue…
Sa condescendance pour le genre humain est telle que le lecteur peut y voir une certaine vérité. Pour mettre à bien leurs objectifs, il arrive que certaines personnes sont prêtes à tout…Ses clients, pour diverses raisons, auront leurs doléances exaucées mais il arrive qu’Usobuki leur réserve des surprises inattendues…
Qui est ce personnage, dédaignant l’espèce humaine? Pourquoi se charge-t-il d’éliminer des gens pour ces personnes dont il a horreur? On n’a aucune information. De plus, les assassinats sont redondants et ne sont pas assez explicités dans la durée de l’intrigue. Saccadés et brefs, il ne donne pas plus de contenu. Il y a tout de même un effort de continuation avec le jeune officier poursuivant Usobuki mais il ne fait que quelque apparitions. On espère donc que le personnage d’Usobuki se développera plus dans le deuxième tome et qu’il y ait une ligne directrice mieux définie.