- Auteur : NODA Satoru
- Genre : Seinen, Historique
- Editeur : Ki-oon
Synopsis : Sugimoto, Shiraishi et Ashirpa ont fini par croiser la route de l’un des tatoués, Tetsuzo Nihei, le chasseur d’ours… qui a décidé que sa prochaine cible ne sera pas un ursidé, mais Retar, le loup d’Hokkaido et compagnon d’Ashirpa. Le temps semble compté pour nos héros s’ils veulent sauver à…
Nous assistons enfin à la conclusion de l’intrigue de Tetsuzo Nihei, le chasseur qui avait comme cible Retar, le loup d’Ashirpa. L’animal devient un personnage à part entière et réussi à créer la surprise dans ce volume. Un vent d’air frais se met alors en place puisqu’on s’attarde sur Retar, ce qui accentue la thématique de la faune et la flore qui est fortement présent dans l’univers de l’oeuvre. L’auteur s’attarde aussi grandement sur Shiraishi puisqu’il fait un focus sur le personnage qui tient une place centrale au sein du tome. De leur côté, Hijikata Toshizo et Nagakura bénéficient de certaines scènes très intéressantes pleines d’action qui fait avancer leur intrigue respectif. Ushiyama, lui, qui suit nos deux compères du Shinsengumi est présenté de façon très développée avec des scènes de combats qui mettent en valeur la puissance physique du personnage qui détient une force de détermination hors norme.
Noda nous permet d’en apprendre plus sur la relation entre Toraji et Sugimoto ainsi que Umeko et Sugimoto dans un flash-back très émouvant. Le commandant Tsurumi a également le droit à un approfondissement de son passé avec un flash-back épique sur la septième division. Tanigaki, lui, donne de nombreuses informations sur les opposants de nos personnages principaux. On voit alors une face différente de l’homme que nous ne connaissons pas tant que cela, finalement. L’apparition d’un nouvel acteur en la personne de Kazuo Henmi qui est un serial killer. La manière dont il est présenté crée la surprise à la fin du volume et donne envie d’avoir la suite immédiatement.
Dans ce quatrième tome, Noda continue de démontrer les variétés de la culture aïnou avec la légende du Huri. Golden Kamui est toujours un voyage culinaire au sein de la culture aïnou, les techniques de chasse de Pygargue, chasse de chien Viverrin, pêche du hareng à Hokkaido au printemps qui est une source de grande richesse ou encore la chasse aux baleines. Les scènes d’action continuent d’être très bien exploité graphiquement notamment avec la scène entre Retar et Nihei qui est de toute beauté et les passages de chasse sont très bien faites. Le mouvement est extrêmement bien retranscrit et lisible par exemple avec les prises de judo d’Ushiyama.
C’est donc un volume très condensé que l’on retrouve qui fait avancer les intrigues de nos personnages. La narration est toujours aussi bien maîtrisé, très pertinente sur la présentation de la culture aïnou et avec des dessins très efficace. On en veut plus !