- Auteurs: Arata Miyatsuki/Yuya Kanzaki
- Genre: Seinen
- Editeur : Delcout/Tonkam
Synopsis: Tadashi Usobuki est un assassin manipulant les esprits pour persuader ces cibles qu’elles ont besoin de tuer quelqu’un ou de se suicider. Personne n’est capable de prouver la culpabilité d’Usobuki dans ses crimes: en bref, des « crimes parfaits ». Famille, carrière, amour… nombreux sont les individus qui, emportés par leur avidité, font appel à ses services. Sans savoir qu’ils signent alors leur propre arrêt de mort…
Nous vous laissions la dernière fois avec l’espoir que le volume de 2 de « Perfect Crime » soit à la hauteur, mais nous sommes toujours mitigés. A la manière du premier tome, les histoires n’ont aucune correspondance et ce caractère épisodique peut en gêner certains. La trame de l’histoire n’évolue pas, toujours aussi excellent, Usobuki tue sans se faire pincer. Nous ne savons encore rien de ce personnage énigmatique, hormis son amour inconsidéré pour les chats. Pendant qu’il sévit, le jeune officier qui est censé le poursuivre, traîne et est complètement à la ramasse, ce que amuse aussi bien Usobuki que nous lecteurs. Plus de cohérence et de contenu seront les bienvenus.
Heureusement que sur le point graphique il n’y a rien à redire. Les personnages sont réalistes et très expressifs notamment sur le jeu de regards ou encore des émotions et péchés qu’ils incarnent. Variant de la lycéenne au cadre ou aux jeunes amants, la pluralité des psychologies est aussi un des points forts de la série. Toutefois, les histoires sont répétitives toujours centré sur le sexe, où la position des femmes n’est absolument pas flatteuse. Mais on applaudit l’effort sur la critique de la société japonaise qui n’est pas aussi lisse qu’elle n’y paraît. Il reste que « Perfect Crime » est un manga qui nous fait passer du bon temps mais sans plus. Avec plus de richesse et de profondeur, il aurait été plus intéressant. En attendant, profitons de ce qui nous ait donné.