- Auteur : ICHIKAWA Raku
- Genre : Seinen
- Editeur : Akata
Synopsis: Depuis qu’elle travaille au sein d’Aksehir, petit restaurant turc, Ayako semble retrouver goût à la vie. Au contact de Hodja et de Zakuro, la jeune étudiante continue à explorer les subtilités et les finesse de la culture turque. Mais à l’université, de nouvelles tentions semblent naître, au détour d’un baiser volé, entre certain de ses camarades et elle… Les affres de l’amour ne semblent alors devoir épargner personne. Et s’il était temps, pour Hodja, de dévoiler à sa jeune employée les blessures de son passé?
Clap de fin pour « Les Nuits d’Aksehir » petit restaurant turc où l’on aimerait bien y faire un tour. Ayako va faire face à des tourments qui s’appliquent non seulement sur sa relation avec Matsuo, sa proche amie dans le coma ou son initiation à la culture turque. Après lui avoir avoué ses sentiments, Matsuo semble la fuir et se rapproche de Zakuro… Ayako n’arrive pas à simplement apprécier ses moments qu’elle passe au restaurant sans se remémorer que Yuki, amie hikikomori, ai fait une tentative de suicide qui l’a conduit au coma. Malgré ses tiraillements, elle se plonge de plus en plus profondément dans toutes les choses de la Turquie. Un aspect religieux se dessine plus clairement grâce à la rencontre d’un homme….
Mais n’oublions pas notre Hodja qui a une place très particulière ici. On y apprends pourquoi et comment a t-il voulu ouvrir son restaurant au Japon. Nous sommes dans un shôjo alors, il est prévisible qu’il y soit venu par amour. Cette japonaise chanceuse a elle aussi un restaurant d’un standing qui ne plait pas à Hodja, adepte de la bonne franquette.
On pourra ainsi voir des plats turques familiaux et authentiques face à de la cuisine un peu plus élaboré selon ces personnages haut en couleurs, qui se font une petite guéguerre. Zakuro quant à elle réfléchis de plus en plus à son épanouissement et son avenir. Doit-elle revenir aux sources ou bien explorer les terres turques inconnues?
Raku Ichikawa sait toujours aussi bien aborder les problèmes sociaux de ses personnages avec un graphisme doux et léger. Elle a su brillamment dans cette série montrer les inquiétudes et questionnements des jeunes de façon crédible et émouvante.
Les mouvements de danse orientale ainsi que les costumes sont criants de réalisme comme un documentaire simplifié que l’on aurait en main. Bien que la fin laisse de multiples idées sur les finalités de nos chaque personnages, on sent qu’ils ont évolués et le lecteur est content d’avoir parcouru un bout de chemin avec eux.