- Auteur : SAKURADA Hina
- Genre : Romance
- Éditeur : Akata
Synopsis : « Fuis! » Voilà l’étrange SMS reçu au reveil par Yukino, jeune lycéenne, de la part de Saho, sa meilleure amie. Sans en comprendre le sens, elle se rend au lycée, comme tous les jours. Mais elle constate alors avec horreur que Saho s’est suicidée, pendant la nuit…laissant pour seul testament un tweet nébuleux : »Yukino est cruelle ». Dès lors, l’engrenage est lancé, et Yukino est accusée d’être responsable de la mort de sa propre amie. Tandis qu’une enquête s’ouvre pour éclaircir les circonstances du décès de Saho, Yukino doit faire face à un nouveau quotidien d’exclusion. Elle pourra heureusement compter sur le soutien de Tatewaki, le petit ami de Saho.
Inconnu au bataillon en France, les éditions Akata nous propose de découvrir Hina Sakurada avec le one-shot « Tue-moi plutôt sous un cerisier ». Un point appréciable est que l’auteur nous offre une histoire contemporaine : l’utilisation des réseaux sociaux comme exutoire, les brimades aux lycéens sont des choses malheureusement ancrées dans nos sociétés modernes et auxquelles tous lecteurs peuvent s’identifier. Mais c’est bien là le seul point positif que nous pouvons trouver malheureusement ici.
L’histoire tournant autour d’un suicide rend l’histoire plutôt intéressante qu’un manga au contour principalement romantique. Toutefois cette affaire policière reste mal exploitée. Le lecteur sait pertinemment pourquoi et par qui cette jeune fille s’est poussé au suicide. On lit dans la psychologie des personnages comme dans un livre ouvert ce qui est bien dommage. A la fin, il n’y a aucune surprise, le manga est très prévisible.
De plus le graphisme du manga est assez surprenant pour un shôjo. Très détaillé, les visages paraissent déformés et leurs expressions peuvent paraître très bizarres parfois : pas très esthétique du coup. De même, en bonus des petits chapitres sont inclus et l’on relève une violence faite aux femmes très surprenante : ce manga étant destiné aux première heures aux jeunes filles. La femme est assujettie à l’homme, se plie (et le mot est faible) à leurs exigences. Déception à laquelle on ne s’attends pas chez Akata en matière de shôjo. A chacun son avis, faites vous le vôtre sur cette dernière nouveauté.