- Auteur : TOYAMA Ema
- Genre : Romance, Comédie
- Editeur : Pika
Synopsis : Bonne élève et populaire, Leila Watanuki vit dans le love hotel tenu par sa famille. Quand un camarade, Owaru Sangatsu, découvre la vérité, il promet de ne rien révéler si Leila le laisse vivre avec elle dans l’établissement.
Après Lovely Hair et et Love Mission, Toyama revient avec sa nouvelle série, Love Hotel Princess. L’histoire se base sur la double vie de Leila, présidente et meilleure élève du lycée. Brillante et populaire, la jeune fille est destinée à avoir un bel avenir. Sauf que ce n’est pas tout, derrière ses bonnes notes se cache un lourd secret qu’elle fait tout pour préserver : depuis qu’elle est toute petite, elle vit dans un love hotel, tenu pas sa mère. Très rapidement, ce secret sera découvert par le nouveau trésorier du conseil des élèves, qui n’hésitera pas à s’en servir pour arriver à ses fins.
Le scénario du secret découvert par autrui et servant à faire chanter la personne concernée a été vu et revu et ne transcende pas le genre en soi. Bien qu’il soit très vite découvert, cela ne gêne pas pour autant, compte tenu le nombre très minimal de tomes qu’a eu le manga, à savoir six au total. On apprend donc bien vite le secret de notre héroine, mais un deuxième va faire surface, qui, malheureusement, ne tient pas la route.
Les situations sont très burlesques et c’en est tellement ridicule qu’on en vient à rire tant le tout est absurde, mais pas du bon côté. Le manga se veut sérieux sur ce qu’il aborde et comment il le fait, mais on ne peut s’empêcher de se fendre la poire tant le tout est bien trop cliché et mal amené. L’autrice s’éloigne de thèmes bien plus légers dans ses précédentes œuvres. En effet, le thème du sexe est le sujet principal de Love Hotel Princess. Cependant, il est très mal abordé et mal géré. On y retrouve des scènes clichés et dénués de sens, puisqu’il ne s’agit que de vendre du sexe pour du sexe. Entre les tenues fétichistes et les divers jouets, on est mal à l’aise lorsqu’il s’agit de la sexualité de deux jeunes ados d’à peine 15 ans.
Ajouté à cela, des dessins bien trop moe pour un sujet aussi mature, rappelant fortement les penchants étranges des japonais. Ce genre d’œuvre marche plutôt bien chez nos amis nippons mais ici, de par nos différents culturelles, on adhère bien moins à ce genre de choses. Il n’en reste pas moins drôle à cause du recul que l’on prend en lisant le premier tome. Les adultes auront plus de mal à adhérer l’œuvre mais les plus jeunes, pas trop non plus, on rappelle que le sexe est omniprésent, devront trouver cela plus entrainant.