- Auteur : IWAMOTO Nao
- Genre : Romance/Fantastique
- Editeur : Kazé
Synopsis : Akihime a beau être la fille d’un tengu, un demi-dieu reclus sur sa montagne, elle vit parmi les humains avec sa mère et se réjouit de faire bientôt sa rentrée au lycée. Ce qui n’est pas le cas de Shun, son ami d’enfance, déterminé à devenir un tengu grâce à l’aide du père d’Akihime. Ces deux derniers aimeraient que la jeune fille prenne son destin de princesse spirituelle un peu plus au sérieux…Mais c’est Takeru, son charmant camarade de classe, qui occupe toutes ses pensées!
Avec Spiritual Princess, on a enfin un manga qui sort des sentiers battus. Mais alors complètement de l’ordinaire : mêlant fantastique et vie quotidienne. Le décalage entre ces deux sphères provoque un humour assez potache mais déclenche beaucoup de sourire. Amateur ou néophyte dans le domaine des yôkai, le manga permet d’en avoir quelques notions et notamment sur les tengu.
Jeune fille loin d’être ordinaire, Akihime fait face à de nombreuses critiques, positives comme négatives à son égard. Railleries ou admiration, elle doit donc voir sa vie sentimentale plus compliquée qu’elle ne l’espérais. Toutefois, auprès du tant convoité Takeru, elle se sent comme les autres. L’auteur interprète bien le complexe adolescent à travers la différence et l’engagement dans une longue voie d’acceptation de soi : thème universel et si original ici. Son meilleur ami, inversement, s’entraîne dur auprès de son père pour réaliser son rève : devenir tengu !
Pour ce qu’il y est du graphisme malheureusement, il n’est pas de la hauteur du scénario. Comme l’on est face à un shôjo, on a le droit à de longues jambes sans fin. Mais aussi, pour une raison inconnue, les visages sont anormalement allongés et ronds. La disctintion entre filles et garcons n’est pas très évidente : Takeru, celui qui fait battre son coeur ressemble franchement à une fille! Toutefois, le manga a pour plus, son côté folklore japonais. Exploité comme il se doit, Spiritual Princess peut se distinguer parmi le foisonnement de shôjo sans grand intérêt.