La franchise Transformers revient sur le devant de la scène avec ce nouveau spin-off centré sur très populaire Bumblebee. Après une première série de films plus ou moins réussis, les studios Paramount veulent faire peau neuve avec ce reboot qui se veut plus familial que ses prédécesseurs, en se concentrant particulièrement sur la relation entre humains et robots ce film arrivera-t-il à mettre d’accord parents et enfants ? Pas sur.
L’histoire nous présente Charlie, une ado « rebelle » de dix-huit ans fan de rock anglais et de mécanique vivant dans une famille recomposée, ayant perdu son père, de qui elle était très proche, elle se sent abandonnée et incomprise et tente en vain de faire son deuil. Cherchant des pièces détachées dans un garage, elle va découvrir une vieille coccinelle encore en état de marche que le gérant va lui offrir pour son anniversaire, cette veille bécane n’est autre que le robot B-127 alias Bumblebee, rescapé de la planète cybertron et ayant perdu la mémoire, il est originalement venu sur terre afin préparer l’arrivée de ses camarades autobots fuyant leur planète tombée aux mains de leurs pires ennemis les decepticons. Les deux nouveaux amis vont donc se lancer dans une aventure pour sauver la planète mais surtout pour se reconstruire l’un l’autre. On retrouve donc Travis Knight à la réalisation de ce film, il signe ici son premier live action après n’avoir réalisé que des films d’animations comme l’excellent Kubo et l’armure magique sorti en 2016.
Ce nouveau film veut clairement se détacher de l’image des Transformers que l’on a pu avoir dans le passé, dès l’introduction on essaie de casser le cliché du film d’action par défaut avec une ambiance rétro et des personnages plus vulnérables qu’auparavant. La mise en scène est plus posée et repose moins sur les explosions, mettant surtout en lumières les relations qu’entretient le personnage principal et son entourage en particulier avec Bumblebee. On voit aussi que c’est le cas avec les ennemis qui traditionnellement voulaient simplement exterminer la race des autobots, cette fois ils feront aussi affaire avec les humains en montant un stratagème digne d’un film d’espionnage. Le film semblerait s’être beaucoup inspiré du Géant de Fer dans la manière dont Bumblebee découvre le monde et se familiarise avec les éléments du décor, on pourra aussi penser à E.T. avec notamment avec la scène où il fuit la police. L’histoire est classique mais justement elle l’est un peu trop pour vraiment profiter du film, les personnages aussi reste trop classiques et assez peu développés pour vraiment nous satisfaire.
L’ambiance assez enfantine contrebalance totalement la série des films précédant, on le voit dans l’histoire mais aussi au niveau du visuel qui nous rappelle vaguement la série animé des années quatre vingt, on a surtout l’impression que les robots ont l’air beaucoup moins dangereux en particulier les decepticons, on est loin des machines de guerre de Micheal Bay mais en y repensant l’aspect de ses robots n’était pas si mauvais comparé à ceux-ci qui ont vraiment l’air d’une version au rabais. Cette version édulcoré des Transformers plaira sans doute au plus petit mais ce sera très décevant pour les fans plus âgés de l’univers qui perdront le côté « dur » des films de Bay, malgré cela les combats restent plutôt intéressants mais n’apportent vraiment rien de nouveau, on aurait aimé voir un peu plus d’action sachant qu’il y avait beaucoup plus a faire avec le personnage de Bumblebee en terme de combat.
1 commentaire
Ce film n’est pas parfait mais je l’ai adoré… je l’ai trouvé nettement plus intéressant que l’ensemble de la saga Transformers.