Dans la catégorie des jeux qui étaient très attendus, le casting est très vaste, mais sans aucun doute Dead or Alive 6 faisait partie des têtes de file. Avec autant de teasing, il est désormais temps de voir ce que le jeu a à offrir.
Dead or Alive a fait couler beaucoup d’encre avec son lancement, les attentes étaient nombreuses, et le synopsis annonce déjà la couleur quand à la menace qui plane sur les protagonistes. Pour le speech de base, on se retrouve avec une scientifique sélectionnée par Donovan pour mettre en place ses projets malfaisants que l’on découvrira au travers du mode Histoire. Un mode Histoire qui est composé d’une manière bien singulière, il se conçoit comme étant une grande frise chronologique en 21 parties différentes, 21 parties correspondants à 21 personnages, une mise en place plutôt originale et peu commune mais avec une discontinuité assez déconcertante. Entre chaque partie il y a des temps de latence assez conséquent, lors des cinématiques, les personnages parlent de manière différés, ce qui offre un rendu assez amateur, sans oublier que certains événements se bouclent beaucoup trop vite, même pas le temps d’apprécier le background d’un personnage.
De par sa longueur, le mode Histoire ne brille pas par ses cinématiques mais par l’apprentissage de gameplay qu’il met à disposition, à force de répétition, le jeu devient beaucoup plus fluide lors de sa prise en main et il devient vite possible de maîtriser les subtilités qui sont à dispositions. Personne n’a envie de passer des heures sur le tutoriel, cette alternative rend le tout beaucoup plus attractif. Toujours pour rester sur le gameplay, on se retrouve avec une nouvelle jauge de coup spécial qui se remplit au fur et à mesure des dégâts que l’on inflige à l’adversaire, cette attaque peut faire office de counter contre les offensives adverses et casser la dynamique pour reprendre l’avantage. Elle se réalise en mode Slow Motion qui rajoute un style artistique très propre et nostalgique de ce qui se faisait avant. En dehors de ce coup spécial, les mécaniques classiques qui ont fait le succès de cette série sont toujours présentes, avec des techniques d’attaques à hauteur variable qui permettent des combinaisons surprenantes, bien que la jauge de technique spéciale facilite grandement le gameplay.
Cette facilité de gameplay permet à Dead or Alive 6 de trouver un potentiel nouveau marché de joueurs débutants et d’étendre sa communauté, ce n’est pas une idée révolutionnaire mais elle a déjà fait ses preuves et on ne se cache pas en disant qu’elle rajoute un peu d’intérêt à cette franchise. Pour ce qui est du reste, si certes il y a toujours un problème d’animation entre la voix et le personnage, le rendu globale reste détaillé et bien réalisé, tout comme les personnages et les décors avec de grosses inspiration cinématographique dans certaines arènes. Visuellement, Dead or Alive 6 reste sur des standards de qualités, probablement leur atout numéro 1 .
En conclusion, on se retrouve sur quelque chose d’habituel, du vrai Dead or Alive dans l’ADN, avec de légères améliorations, si visuellement on se retrouve toujours avec quelque chose de propre, cet opus s’accordera bien plus pour de nouveaux joueurs que pour le public habituel du versus fighting.
Par Chahid
1 commentaire
« Dead or Alive 6 » propose un très joli décor. En effet, le graphisme est surprenant. Cependant, la jouabilité n’est pas aussi impressionnante. Par moment, le jeu ralentit et ça gâche le plaisir.