- Auteur : SASSA Taiga
- Genre : Historique
- Éditeur : Ki-oon
Synopsis : Pour rejoindre Niigata, première étape de son périple, Isabella Bird a choisi une voie secondaire, rarement empruntée par les voyageurs étrangers. Au fur et à mesure que l’intrépide exploratrice s’enfonce dans la campagne japonaise, l’agitation des grandes villes et la splendeur des sites historiques s’effacent devant la misère du monde rural… Aux divers chocs culturels s’ajoutent des conditions de voyage de plus en plus difficiles, si bien qu’Ito lui-même a du mal à faire face à cet aspect de son pays qu’il ignorait. Mais l’aventurière refuse de ses laisser abattre, et c’est sans fléchir qu’elle s’engage sur le dernier tronçon de la route d’Aizu!
A ce troisième opus, Isabella est confrontée à de plus en plus de situations inconvenantes. L’extrême pauvreté est au quotidien dans les villages reculés. La maladie est monnaie courante. La mort accueille de plus en plus de japonais : du fait de la guerre de Bôshin ou des nombreux suicides. La beauté et l’exotisme de ce pays que l’on appelle Japon s’écarte face à ses problèmes sociétaux. Une terrible désillusion aussi pour Ito, abasourdi et ne pouvant expliquer à Isabella les faits d’une si grande misère.
Les conditions de voyage sont de plus en plus rudes dont dans ce volume, les habitudes alimentaires. Cette jeune anglaise consommant au quotidien viandes et produits laitiers, se voit refuser ses plaisirs et doit se contenter de plats monotones : riz, nouilles, plats saumurés. Toutefois dans cette difficulté, Isabella trouve toujours ce pourquoi elle réalise ce voyage de toute une vie. Aussi restrictive soit-elle, la cuisine japonaise bénéficie d’une grande qualité et variété. Ne serait-ce que par le savoir-faire transmis de génération en génération, la minutie de l’arrangement des plats ou encore la sublime vaisselle en porcelaine.
Isabella continue son périple en bateau. Rien de mieux que de prendre un autre type de transport que le cheval. Habituée aux regards éberlues des japonais, il semble que les bateliers soient très à l’aise a son égard, même beaucoup trop. Elle ne manque pas de se faire charmer par le léger capitaine mais très à cheval sur les superstitions à bord du bateau. Autre part, un certain Charles Maries, chasseur de plantes, souhaite se rendre à Ezo. Il cherche son interprète attitré qui n’est autre que… Ito! En effet, celui-ci avait conclu un contrat avec lui. Charles va donc le récupérer de ce pas, de quoi casser la monotonie de l’intrigue. On attends le tome 4 avec impatience pour découvrir leur retrouvaille et ça promet!