Evil Eater est un manga seinen en 3 tomes, dessiné par Kojino avec un scénario de Issei Eifuku, sortie en France chez les éditions Ki-oon.
Synopsis : Dans un Tokyo futuriste, les dernières découvertes scientifiques permettent de ramener les morts à la vie. Le hic ? Pour chaque personne qui revient, une autre doit être sacrifiée. Les autorités ont donc décidé de réserver cette avancée technologique au système judiciaire : désormais, on peut condamner les meurtriers à mort pour ressusciter leurs victimes. Mais les revenants, les Returners, comme on les appelle, sont souvent contaminés par un “bug”, une anomalie psychologique qui exacerbe les sentiments négatifs.
Jalousie, haine, colère, désir de vengeance font parfois d’eux des bombes à retardement plus dangereuses encore pour la société que les criminels envoyés à l’échafaud… Pour désamorcer ces situations potentiellement catastrophiques, le gouvernement utilise des fonctionnaires d’un genre nouveau, les Sorceristes, capables de plonger dans la conscience des malades et de déraciner le mal qui les ronge. Les agents Nagumo et Amagi sont de ceux-là. Et ils n’ignorent pas que le subconscient de leurs cibles peut aussi devenir un piège mortel…
Que dire de Evil Eater…Un manga assez compliqué qui démarre dans un univers SF pour se transformer peu a peu en thriller assez mature. Compliqué a mettre en place mais qui se révéle abordable au fur et à mesure de la lecture, on est confronté à un univers complètement nouveau, une sorte de sorciers moderne, qui ont la faculté de ramener les morts à la vie.
Le scénario est bien ficelé mais le problème de ce manga c’est sa répétition, on se retrouve toujours devant la même situation et cela dans les deux tomes que j’ai lu avec donc une intrigue principale et un mec qui a été “sauvé” par Nagumo (j’en dis pas plus je veux pas spoiler). Le truc assez relou dans ce genre de manga, c’est ce souci du détail dans les descriptions des sorts et autres, ça en devient lassant pendant la lecture.
Niveau dessin c’est assez bon, bien dessiné malgré que ce soit assisté par ordinateur. Toujours eu du mal avec ce style, je préfère l’ancienne école même si certains se démarquent comme Gantz par exemple. D’ailleurs dans Evil Eater, c’est par moment surchargé et donc assez fouilli, on a du mal à suivre l’action.
Mais bon fini de critiquer parce qu’au final j’ai vraiment apprécié ce manga, il reste assez unique dans son genre, encore un point marqué par Ki-oon et j’ai un coup de coeur pour la partenaire de Nagumo : Amagi qui est un personnage un peu basique mais qui fait du bien dans cet univers un peu sombre.
Erased est un manga seinen dessiné par Kei Sanbe et que l’on peut retrouver en France chez Ki-oon.
Synopsis : 2006. Aspirant mangaka dont la carrière peine à décoller, Satoru Fujinuma travaille comme livreur de pizzas pour joindre les deux bouts. Effacé et peu enclin à s’ouvrir aux autres, il observe le monde qui l’entoure sans vraiment y prendre part. Pourtant, Satoru possède un don exceptionnel : à chaque fois qu’un incident ou une tragédie se déroule près de lui, il est projeté quelques minutes dans le passé pour empêcher l’inévitable avant qu’il se produise…Cette anomalie de l’espace-temps lui vaut un séjour à l’hôpital le jour où, pour rattraper le conducteur d’un camion fou, il est percuté par un autre véhicule de plein fouet. Après l’accident, petit à petit, les souvenirs effacés de l’enfance traumatisante de Satoru resurgissent…
Réparer les tragédies du passé. Réécrire le présent.
Le premier truc qui me vient à l’esprit en lisant Erased, c’est Bakuman car comme le héros de l’histoire, il est mangaka et les premières pages le montre chez un éditeur japonais, on fait tout de suite le rapprochement . Mais c’est tout le contraire en fait, on à faire à un thriller assez sympathique qui change un peu des thrillers cliché qu’on voit chez Ki-oon (non non je ne mentionne pas King’s Game, Judge et compagnie Ahahahahahahaha).
Le fait de pouvoir retourner en arrière quand il y a un drame qui arrive dans l’environnement proche du héros nous fait tout de suite à des séries comme Heroes ou Code Quantum . D’ailleurs on est pris au dépourvu lors la lecture du manga, a aucun moment on penserais qu’il puisse faire cela, vu la vie monotone de notre héros looser.
Par contre niveau dessin, ça reste assez basique mais ça n’empêche pas d’apprécier cette oeuvre. Notre personnage principal Satoru fait assez looser effectivement, il est mangaka mais pour gagner sa vie, il a un job de livreur de pizza. Toujours célibataire, il n’a comme seule amie féminine, une jeune lycéenne (PedoBear Spotted), avec qui il travaille.
Mais bon malgré cela, une fois fini le tome 1, on a droit à un cliffangher, digne d’une fin de saison de série américaine et qui donne encore plus envie de lire la suite. Pour tous ceux qui veulent un thriller sympa pas trop prise de tête et qui change un peu de ce qu’on a l’habitude de lire.