Le 23 octobre dernier est sorti, dans l’obscurité, le dernier Samurai Warriors. J’ai donc décidé de sortir le katana pour explorer le dernier bébé de Tecmo Koei.
Samurai Warriors 4 qu’est ce que c’est ? Pour les fans de la série, c’est comme le 1, 2 ou 3 , vous inquiétez pas. Un jeu qui retrace les guerres du Japon pendant l’ère Sengoku – rien à voir avec notre Sayan préféré-, il s’agit de la période milieu XVème, fin XVI ème siècle ou le sang prime pendant que les politiques s’expriment, où nous incarnons tour à tour plusieurs officiers de clans de diverses parties du pays du soleil levant sur le champ de bataille. On arrive au bout des missions, où il faut tout simplement éliminé le boss adverse, en spammant deux boutons. Donc vous le comprenez déjà, c’est répétitif.
Point fort du jeu, son extrêmement longue durée de vie, avec un mode histoire composé lui même de 7-8 histoires avec chacune au moins 7 missions plus ou moins longues (de 10 à 30 minutes si on est pas doué ou si on cherche à faire un combo hallucinant), on sait que c’est pas un jeu que l’on finira en une soirée, verre de sakai à la main. Quoi que, à deux en écran splitté avec un pote, ça doit bien passé.
Vous auriez bien vu Sanada Yukimura dans l’histoire des Ode ? Pas de soucis, le mode libre est pour vous: n’importe quel personnage pour n’importe qu’elle histoire. C’est comme si Casimir devenait une tortue ninja.
Mais récemment vous avez vu 47 Rônin avec Keanu Reeves et depuis vous vous rêvez en grand samurai. No problemo ! Le mode Chronicle est là : crée votre samouraï, homme ou femme, et choisissiez votre clan. Dans ce mode, sans aucun doute le plus intéressent de tous, vous choisirez votre destin qui vous emmènera, pour sans doute une quinzaine d’heure dans la peau d’un Rônin. Le mode Dojo vous permettra enfin de tester vos combos, pas très difficile à réaliser.
Visuellement parlant, à part le générique de début qui est tout simplement sublime, le jeu est assez fade. Pas dégueulasse, mais bien loin de la capacité de nos next-gen chéries. Pas étonnant vu que le jeu était prévu, à la base, pour sortir uniquement sur Playstation 3 et Xbox 360.
Le gros point fort du jeu, selon moi, reste l’univers sonore de ce Samurai Warriors : une VO sublimissime et des musiques qui collent parfaitement au jeu et à l’action.
Ayant touché un petit peu au précèdent Samurai Warriors, j’avais ma petite idée de ce que je pourrai retrouver, et surtout ce que je ne voulais surtout pas revoir dans la série. Déjà, énorme soulagement, le jeu est fluide ! Les jeux « Warriors » regroupant Dynastie et Samurai sont connus pour avoir un flux d’ennemi totalement hallucinant arrivant sur vous en même temps ! Alors que sur SW3, le jeu ralentissait vraiment une fois que nous étions envahit d’ennemis. Problème résolu ! Un véritable plaisir de se retrouver au milieu de 1000 petits bonshommes aillant, à eux tous, le QI d’une mouche. Et oui, ça par contre, on le retrouve d’un jeu à l’autre.
Ok nous sommes un officier rônin, ok on a un entrainement de folie (il semblerait) mais je pense sincèrement que le meilleur samouraï du Japon, une fois entourée de 5-6 rônins, n’aurait pas fait le beau. Ici, plus on est de fou, plus on rit ! Une attaque et c’est fini ! Vraiment trop simple et c’est dommage. Tellement simple que, l’utilisation unique du carré et du triangle (X et Y sur Xbox) permettent des combos dévastateurs, sans compter le mode Rage ou l’hyper attaque. Sinon, l’affiche à l’écran incessant d’aide brise vraiment le plaisir de jeu ainsi que la répétion des combats.
Samurai Warriors 4 est un bon jeu défouloir, un très bon Musô, qui peut vous permettre de vivre un rêve de gosse d’être un Samurai, mais pour le coté histoire, on repassera. Tecmo Koei montre que le studio apprend de ses erreurs, mais doit encore progresser…