- Auteur : Ônishi Kôichi
- Genre : Historique, Suspense
- Éditeur : Komikku
Synopsis : L’histoire prend lieu au 15ème siècle en République Tchèque, à une époque ou les droits des femmes étaient quasi-inexistants. C’est à partir de là que l’on va suivre la jeune Sarka, qui se retrouve au beau milieu de la guerre hussite.
Divci Valka continue son petit bout de chemin, et si la guerre des pucelles en est déjà à son neuvième tome au pays du soleil levant, le sixième vient tout juste d’arriver entre nos mains. Petit retour sur Filippo Scolari que l’on avait laissé dans le tome précédent, cette fois-ci il parvient à renverser le cours des choses avec l’aide de renfort et c’est un véritable exploit qu’il établit en venant à bout du Wagenburg et de Petr Hromadka. Les pertes sont considérables, et ceux qui ne sont pas tués ne deviennent qu’une monnaie d’échange, faisant tout juste office de prisonnières de guerre, elles qui sont exposées les seins à l’air face à l’ennemi en gage de provocation. Ce tome se révèle plutôt particuliers pour bien des raisons, on y retrouve l’attrait des tomes précédents avec certains aspects mis en avant en comparaison aux volumes précédents.
Par là je veux dire que comme à son habitude, l’auteur a réussi à mettre en avant toute l’horreur que représente la guerre, tant sur le point esthétique que sur le point psychologique, mais en plus de cela, c’est le côté tactique qui a beaucoup été mis en lumière. Le style de dessin est aussi plus porté sur l’utilisation du blanc au profit de couleurs plus sombres, on le remarque notamment sur les scènes ou les femmes jouent un rôle primordial au cours de la bataille. Quoi qu’il en soit, qu’il s’agisse de Sarka ou Zizka, les prochains tomes promettent de bons rebondissements les concernant.