Les titres sur la Switch commencent à se multiplier, pour notre plus grand plaisir, et à l’heure ou la patte graphique de Big N commence à se connaître, Travis Strikes vient chambouler tout ça.
La firme Nintendo commence à élargir le catalogue qu’ils ont à nous offrir sur la Switch, et c’est pas pour nous déplaire. A l’heure ou ils développent de plus en plus de Zelda, Pokemon, ou de différentes versions de notre plombier moustachu préféré, Travis Strikes Again No More Heroes vient coller une baffe aux codes auxquelles on avait été habitué. Mais avant de parler graphisme et gameplay, il faut s’attarder sur le speech de départ. Le méchant du jeu se prénomme Bad Man (oui niveau originalité on aura vu mieux), il part avec l’objectif de ramené à la vie sa fille, Bad Girl (ils se sont pas fait chier pour le nom), qui a au préalable été envoyé six pieds sous terres par notre protagoniste, notre bon vieux Travis Touchdown (le nom en dit long sur ses capacités). Bien entendu, ça ne s’arrête pas là, à l’instar des Dragon Ball, pour ramener sa fille parmi les vivants, il va se servir de la Death Drive Mk II, une console démoniaque qui octroie un vœu à son possesseur s’il parvient à terminer les différentes sagas des jeux Deah Ball, et tu te doutes que mister Touchdown ne compte laisser cela se produire sous son nez.
Petite subtilité du scénar’, Travis a la même particularité que le héros en costume rouge Deadpool, il a la capacité de casser le quatrième mur pour nous arracher un petit sourire, et le sourire va s’étendre un peu plus loin à la vue de la flopée de références de pop culture d’avant 2000 qui s’affale sur le joueurs. Penchons-nous désormais sur le gameplay, qu’est-ce que propose cet opus mettant en scène Travis Touchdown ? Il s’agit là d’un Beat’em All tout ce qu’il y a de plus classique, mettant en place un rythme effréné et survolté, dans des bastons qui nécessite un soupçon de stratégie et une bonne dose de combat comme on aime. Pour se faire, on a tout un panel d’options à disposition, allant de technique spécifiques à des combos basiques. Le jeu a une durée de vie à l’image de sa simplicité, il se boucle au bout d’une dizaine d’heures, qui peuvent se réaliser en mode coop sur un écran commun, rendant la stratégie d’autant plus primordial au sein de la partie.
Pour ce qui est du gameplay on est donc sur quelque chose de classique, rien d’extravaguant, une recette qui a déjà fait ses preuves, mais qui brille d’autant plus par l’aspect du graphisme. L’esthétique du jeu rayonne et contribue grandement à la réussite du jeu, ce dernier tourne avec le moteur Unreal Engine 4, octroyant une identité visuelle propre à cet opus. On ne vas se mentir, c’est propre, c’est originale, et rien que la bande sonore fonctionne à la perfection avec ce que la direction artistique à réussi à produire. A vrai dire, Travis Strikes Again No More Heroes est un savant mélange entre l’aspect visuel et un gameplay fournie, électrique, et dynamique, les deux se complètent et le rendu qui en découlent en font un produit final propre, fun, et agréable à regarder.
Au final, Travis Strikes Again No More Heroes est un Beat’em All classique du genre qui fonctionne de paire avec des graphismes propres et agréables, un cocktail réussi qui en font un jeu tout ce qu’il y a de plus sympa à prendre en main, à consommer sans modération.
Par Chahid