- Auteur : TAKASHI Tsukimi
- Genre : Aventure, Thriller
- Editeur : Mana Books
Synopsis : L’école privée Kibôgamine est un établissement réputé pour son processus de sélection extrêmement strict : seuls les lycéens qui excellent dans leur domaine peuvent y entrer. Lorsque Makoto est tiré au sort pour l’intégrer, il est donc aux anges… C’est pourtant sa descente aux enfers qui commence lorsqu’il se retrouve prisonnier d’un jeu de la mort avec ses camarades. Et il devra garder la tête froide face au diabolique proviseur Monokuma…
Licence ultra populaire au Japon, Danganronpa est un des visual novels les plus emblématiques. Sorti sur PSP en 2010, il a connu plusieurs suites et portages ainsi qu’une adapation en anime en 2013. Il nous parvient aujourd’hui sous la forme d’un manga qui reprend la première série, à savoir Trigger Happy Havoc.
Kibôgamine est une institution privée qui est réputée pour avoir un système de sélection ultra stricte. En effet, seules les meilleurs élèves d’une discipline en particulier peuvent y faire leur entrée. Makoto, un lycéen banal, se voit alors accepté dans cette école de prodige et n’en croit pas ses yeux. Il se retrouve alors avec 14 autres lycéens, tous sélectionnés par la direction. Leur bonheur sera de courte durée lorsqu’ils apprendront qu’ils sont prisonniers dans cet établissement et que le seul moyen de s’en sortir est de tuer l’un des autres élèves. Ainsi, si le meurtrier ne se fait pas prendre, il pourra être libéré tandis que les autres se feront exécuter. Ces derniers, s’ils veulent éviter ce cruel châtiment, doivent résoudre l’enquête et trouver le meurtrier qui sera jugé et condamné, permettant donc aux autres de pouvoir vivre leur quotidien jusqu’au prochain meurtre…
Comme dit dans l’introduction, le manga est donc l’adaptation du jeu éponyme, ce qui rend le challenge d’autant plus difficile. Il faut savoir satisfaire les fans de la licence, tout en allant chercher un nouveau public. Autant dire que le tout est plutôt bien joué. On entre vite dans le vif du sujet avec l’apparition de Monokuma, le directeur, dès les premières pages. On fait rapidement la connaissance des autres élèves et Monokuma explique clairement les règles et les enjeux de ce jeu mortel. On retrouve donc le rythme très effréné du début du jeu pour ensuite avoir un rythme plus lent, propice à la première enquête que le joueur doit effectuer. On se prend très vite au jeu et on cherche les indices avec le protagoniste tout en essayant de les comprendre. Evidemment, si vous êtes un fan de la série, vous connaissez d’ores et déjà toute l’histoire ainsi que le déroulement de l’intrigue mais il n’empêche que ça reste amusant de redécouvrir les meurtres ainsi que les châtiments réservés aux meurtriers.
Tsukimi tente de respecter le plus possible le style de Komatsuzaki Rui, le chara-designer de la saga. Seul regret, on ne profite pas du sang rose fluo, véritable marque de fabrique du jeu. Concernant le reste, le style graphique est très proche du jeu vidéo, ce qui ravira les fans. Tout l’univers barré qui a fait la popularité du visual novel, qu’il s’agisse de ses personnages haut en couleurs ou les châtiments loufoques de Monokuma, est présent et ça fait plus que plaisir !
Compilé en quatre tomes au Japon, on est en droit de se demander si Mana Books publiera les autres volets de la saga, notamment la deuxième qui, selon nous, est la plus intéressante et palpitante… A suivre !