- Auteur : URANA Kei
- Genre : action, fantastique, suspense
- Editeur : Pika
Synopsis : “Rudo est un membre de la peuplade qui a vécu toute sa vie dans le bidonville où sont parqués les descendants de criminels. Marginalisé et méprisé par les siens, il passe son temps à s’infiltrer dans les décharges pour récupérer des déchets encore utilisables et les revendre. Mais un jour, il est accusé à tort du meurtre de son père adoptif et est jeté dans l’abîme où sont envoyées toutes les ordures de la société. Plongé de force dans ce monde cruel et terrifiant, Rudo jure de se venger de tous ceux qui l’ont condamné sans l’ombre d’un remord. Seulement, pour survivre dans cette décharge hostile, il devra apprendre à maîtriser l’étrange pouvoir qui sommeille dans ses gants…”
Grosse sortie ce jour des éditions Pika; les deux premiers tomes de la série dont la popularité grimpe, publiée dans le Weekly Shônen Magazine : Gachiakuta. Un nouveau manga bourré d’action, signé de la jeune mangaka Urana Kei avec la participation d’ANDÔ Hideyoshi ( graffiti designer) . Nous allons nous attarder ici sur le premier tome de cette série plutôt attendue !
Dans un bidonville jonché de détritus, le jeune Rudo passe son temps à récupérer ceux toujours utilisables. Il est méprisé par les autres de par ce hobby dégradant et de par son père qui était un tueur en série… Dans cette ville existe l’abîme, un trou béant où sont jetés les déchets, qu’ils soient des objets ou des humains… Un jour en rentrant chez lui, Rudo retrouve son père adoptif blessé à mort, se voit être accusé de cette action, et est jeté dans l’abîme… Mais ce qu’il découvrira en bas ne sera finalement peut-être guère mieux que la situation dans laquelle il se trouvait…
L’histoire paraît assez banale à première vue, mais l’univers construit par la mangaka est relativement intrigant et original. Faire des détritus un élément important de son récit à travers ces monstres, peut permettre de mettre cela en parallèle notre propre sur-consommation et les tonnes de déchets déversés régulièrement par l’homme et de faire réfléchir… De plus, Rudo verra les gants qu’ils portent, révéler un étrange pouvoir, pouvoir capable d’être réveillé par une poignée de personnes réussissant à insuffler une « âme » dans les objets. Peu de choses sont encore bien mises en place, mais certains personnages ont déjà fait une apparition remarquable comme Enjin, qui aidera pas mal notre personnage principal. Les peuples de l’Abîme et les Célestiens montrent une animosité forte, que l’on espère voir être mieux développée par la suite afin de bien les comprendre. Enfin, le groupe des nettoyeurs présenté par Enjin est aussi intéressant, et c’est avec eux que la suite de l’histoire se concentrera.
Si le style graphique de l’œuvre ne vous parait par inconnu, cela vient certainement du fait qu’Urana a été l’une des assistantes d’Ôkubo Atsushi sur son titre Fire Force. Les traits sont très gras, les expressions exagérées et accompagnent parfaitement la psychologie des personnages, avec des cases rappelant parfois Soul Eater, un autre manga d’Ôkubo, et la folie de ses personnages.
Gachiakuta donne donc avec ce premier tome, un avant goût d’un univers « crade », sublimé par les traits d’Urana. Les deux tomes sont dores et déjà disponible. Au Japon, le tome 7 sortira le 14 juillet.
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