A l’occasion de la nouvelle série animé Chi, une vie de chat produit par Marza Animation Planet, nous avons rencontré l’éditrice du manga à succès à Japan Expo 2017.
Comment êtes vous venue à travailler sur le projet Chi, une vie de chat ?
Kitamoto Kaori : L’histoire de Chi a commencé il y a 14 ans, quand je venais de devenir éditrice. J’ai donc rencontrer KONAMI Kanata, qui avait déjà une dizaine d’épisodes de prêt sur son chat et sa famille. Nous discutions ensemble de ce que deviendrait ce chat perdu : si elle retrouvera sa famille et si elle rencontrera une famille où elle sera heureuse. On avait envie de rendre le sourire à cette petite chatte. J’ai remarqué dès les premier épisode que le trait de KONAMI Kanata était simple et sensible et que Chi avait un comportement d’un réel chat tout en étant aussi mignon. J’ai trouvé que cela donnerait une très bonne série. Par contre le chaton pleurait souvent. Je voulais le rendre un peu plus heureux, plus souriant et faire une histoire joyeuse.
Chi est vraiment mignonne. Comment l’auteure est-elle arrivé à ce design ?
Kitamoto Kaori : Evidement, son trait est tellement simple et mignon que je me suis dit qu’il serait apprécié par tout le monde. Mais j’étais loin de m’attendre à ce qu’il ait autant de succès dans le monde entier et particulièrement en France. L’auteure observe beaucoup son chat et part du principe qu’un chat est un chat et un humain un humain. Elle n’essaie pas de faire de Chi un animal mignon ni de l’humaniser. Elle essaie de se rapprocher le plus de ce que son chat peut ressentir. Il lui arrive de se rouler par terre ou se mettre au niveau d’un chat, de se mettre dans la peau de l’animal. (rires)
L’initiative d’une adaptation anime a été conçu de quelle manière ?
KITAMOTO Kaori : La première série est liée à la parution du premier tome relié. Bien qu’elle soit publiée dans un magazine pour adultes, on a eu énormément de demandes d’enfants. On a donc fait un anime pour que tous les enfants puisse la connaître. Il s’est passé neuf ans depuis le dernier dessin animé et entre temps, Chi est devenue très connue dans le monde entier. Les enfants ont envie de se lier d’amitié avec elle et la famille Yamada, qui est très chaleureuse. Comme le manga a été fait d’un design et d’une fabrication de qualité, on a proposé la même chose en version animée. Pour cette nouvelle série, on s’est dit qu’il fallait utiliser la meilleure technologie soit la 3DGC et le meilleur dont nous pouvions faire pour Chi.
Vous êtes éditrice mais également en charge des droits et des produits dérivés de Chi. Pouvez-nous nous expliquer l’importance des goodies dans le phénomène Chi ?
KITAMOTO Kaori : Je considère qu’un produit dérivé est très important parce que quand on voit les peluches de Chi ou figurines, elle sont très mignonnes et chacun de ses produits créés une nouvelle histoire avec la personne qui en a l’acquisition. Chi est donc propre à chaque personne et une histoire personnelle se dégage de ces produits.
Chi est présente à la Japan Expo, réalisant des photos et spectacles. Serait-elle devenue une mascotte à l’image d’Hello Kitty ?
KITAMOTO Kaori : Chi est très différente d’Hello Kitty. Elle est présente à la Japan Expo mais pour rencontrer et se faire le plus d’amis possible. Mon rôle étant de dire ce qu’on peut faire ou non avec l’image de Chi. Chi est une entité à part entière, Chi est Chi et restera Chi. Elle n’est pas l’objet d’un but promotionnel ou publicitaire.
Pour la dernière série animée, avez vous rencontrez des difficultés, notamment avec la 3DGC ?
KITAMOTO Kaori : Il faut savoir qu’un anime en 3D est toujours plus couteux à produire qu’un anime classique. Il fallait donc avoir le meilleur budget pour Chi pour faire quelque chose de parfait. Je n’ai pas pu faire pousser des poils sur Chi. (rires)
Pourquoi devrions nous regarder cette nouvelle série?
KITAMOTO Kaori : Si vous connaissez le manga Chi, vous savez que Chi a énormément d’expressions faciales ou au niveau des mouvements. Avec l’anime traditionnel, on devait malheureusement limiter ces mouvements mais avec la 3D, nous avons pu l’a faire bouger comme nous le souhaitions. Elle court et saute partout, les plans changent beaucoup. Je pense qu’on a pu restituer les images que vous aviez en tête, quand vous avez lu le manga.
Nous remercions l’équipe de Glénat pour cette interview.