- Auteur : NON
- Genre : Romance, érotique
- Editeur : Noeve Grafx (Xplicit)
Synopsis : “Koharu, fatiguée de ne tomber que sur des hommes mariés, menteurs et volages, se décide à quitter la ville et à rentrer chez ses parents. Mais elle découvre bien vite que ceux-ci croulent sous les dettes et que leur petit commerce est menacé… Arrive alors un homme étrange, qui propose de solder la dette… en échange de la main de Koharu. Et comme si cela ne suffisait pas, l’homme n’hésite pas à le dire : il a déjà deux épouses !”
Titre de lancement de la nouvelle collection Xplicit des éditions Noeve Grafx, Hare-kon (contraction de Harem et Kekkon (mariage)) débarque en France ! Sa mangaka, NON, est connue chez nous pour sa série Adabana aux éditions Kana. Hare-Kon est une série publiée entre 2014 et 2022, complète en 20 tomes. La série a connu une adaptation en drama en 2022.
Notre héroïne, Koharu, rentre chez ses parents après avoir appris que son compagnon lui mentait et menait une double vie. Arrivée chez elle, les malheurs ne s’arrêtent pas, car son père est hospitalisé, et le café qu’il tenait risque bien d’être vendu pour rembourser des dettes. C’est alors que débarque un étrange personnage qui semble prêt à régler ses problèmes d’argent, si tant est qu’elle l’épouse ! Mais le jeune homme est déjà le mari de deux autres femmes…
Hare-Kon ne plaira peut-être pas à tout le monde de par le sujet principal qu’il aborde : la polygamie. Dans la ville où se passe l’histoire, les hommes ont le droit d’épouser quatre femmes. Cela pour palier à la dénatalité mais aussi attirer de nouveaux habitants, car les polygames se voient obtenir une aide financière et une maison gratuitement. Ce sujet est aussi un point fort du titre : nous avons souvent vu des titres avec des harems, mais rarement il n’a été abordé en parlant de polygamie de façon plutôt sérieusement et potentiellement réaliste ( mais l’on peut retrouver le sujet dans Bride Stories de façon bien plus sérieuse, car appuyé sur des faits réels) et l’on espère qu’il sera bien exploité par la suite, car pour le moment, tout le monde semble accepter la chose un peu (trop) facilement, à l’exception de Koharu. Ce premier tome d’introduction ne peut donc pas encore nous laisser entrevoir si l’histoire restera sérieuse ou si le sujet tabou servira d’excuse pour simplement montrer des personnages féminins en petite tenue, comme nous pourrions le penser. Dans tous les cas, ce premier tome se révèle être une bonne surprise, avec un humour qui fonctionne assez bien. De plus, les dessins de NON sont très beaux, ce qui laisse le tome se lire facilement. Le personnage de Ryû, qui paraît assez bizarre à première vue, est également intriguant et pas mal de questions se posent à son sujet : qui est-il ? Comment connaît-il le père de Koharu ? Pourquoi est-il si riche ? Si tant est que vous accrochiez au premier volume, cela sera sûrement suffisant pour vous faire lire la suite. Hare-Kon ne sera certainement pas LE manga de l’année, mais la série permettra sûrement de passer le temps, en tout cas de notre côté, nous jetterons sûrement un œil aux prochains volumes en espérant voir un développement intéressant des personnages et du sujet proposé.
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